consultation TCA , à l'hopital Pellegrin Bordeaux
bonjour
je vous signale qu'il existe une consutation pour les TCA au CHU hopital Pellegrin à Bordeaux 33000
le numero de telephone est le suivant : 0556795958
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je vous signale qu'il existe une consutation pour les TCA au CHU hopital Pellegrin à Bordeaux 33000
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un centre de traitement pur les TCA a ouvert à l'hopital Pellegrin à Bordeaux
les coordonnées sont les suivantes ;
0556795958
dr Berges
bonjour
les groupes de paroles organisés à Bordeaux par le docteur Berges et emmanuelle Marx-Rozenberg psychologue ont repris en octobre 2015
deux fois par mois le jeudi de 18 à 20 heures
à l'hopital Charles Perrens Bordeaux
pour les patientes souffrant de Troubles du comportement alimentaire :anorexie mentale , syndromes boulimiques .
le prix de l'inscription pour l'année est de 20 euros et l'engagement de venir à toutes les séances d'octobre à juin 2015 est exigé
En préalable , un entretien avec le dr Berges gratuit est necessaire pour poser l'indication de participation au groupe
prochaine séance 19/11/15
Nous sommes tous passés par des moments difficiles, au moins une fois dans notre vie. Et nous arrivons tous, tôt ou tard, à surmonter ces difficultés. Cependant, certaines personnes arrivent mieux que d'autres à franchir les obstacles de la vie. Alors, quel est leur secret ? Rien de bien sorcier, pourtant. La réponse se trouve dans leur attitude, dans leur manière de voir les choses. Voici 13 choses à garder à l'esprit quand la vie vous joue des tours:
1. Ce qui est, est.
"C'est notre résistance à ce qui est -- et à ce que nous ne pouvons pas changer, qui cause la souffrance" disait Bouddha. Je vous invite à y réflechir un instant : ça signifie que nous ne souffrons que lorsque nous cherchons à résister aux choses immuables . Si vous pouvez changer quelque chose, alors agissez ! Mais si vous ne pouvez rien faire, alors il vous reste deux choix: (1) accepter la situation et vous débarasser des sentiments négatifs ou (2), souffrir en vous enfermant dans les lamentations et dans une obsession destructrice. À vous de choisir.
2. C'est seulement un problème si vous pensez que c'est un problème.
Très souvent, nous sommes nous-mêmes notre propre pire ennemi. Le bonheur est entièrement dépendant de la perspective et de la manière d'envisager la réalité. Si vous vous dites que quelque chose est un problème, alors vos pensées seront fatalement négatives. Mais si vous vous dites que c'est une expérience dont vous pouvez tirer un enseignement, une leçon, alors soudain le problème se transforme en un élément positif et acceptable.
3. Si vous voulez que les choses changent, vous devez commencer par changer vous-même.
Nous percevons le monde extérieur comme une projection de notre monde intérieur. Les deux intéragissent, un peu comme une sorte de miroir. Vous connaissez des gens dons les vies sont cahotiques, stressantes ? N'est-ce pas un peu parce qu'ils sont eux-mêmes stressés à l'intérieur ? Eh oui. Nous avons coutume de raisonner en nous disans que changer les choses qui nous entourent vont changer la manière dont nous nous sentons. Mais si nous prenons ce raisonnement à l'inverse, tout devient beaucoup plus simple.
4. Il n'y a pas d'échecs -- seulement des opportunités d'apprendre.
Il faut supprimer le mot "échec" de notre vocabulaire. Toutes les personnes qui ont réussi des choses extraordinaires ont connu des échecs, encore et encore. C'est logique, finalement : comment peut-on savoir les choses que nous devons éviter de faire pour réaliser quelque chose, autrement qu'en se trompant ? Thomas Edison a dit, "Je n'ai jamais connu l'échec en inventant l'ampoule électrique. J'ai juste commencé par trouver 99 façons de faire qui ne marchaient pas." Alors regardons nos erreurs bien en face, et apprenons. Apprenons comment faire mieux la prochaine fois.
5. Si vous n'obtenez pas la chose que vous voulez, quelque chose de meilleur viendra vers vous.
Oui, c'est très dur à croire parfois... Mais c'est vrai. Quand vous prenez du recul sur votre vie et que vous regardez en arrière, vous verrez que finalement, nombreux sont les cas où c'était une bonne chose que vous n'ayez pas réussi à obtenir ce que vous souhaitiez de prime abord. Par exemple, peut être que ce boulot que vous n'avez pas réussi à décrocher vous aurait obligé a passer moins de temps avec votre famille, tandis que le poste que vous avez obtenu par la suite vous permet une plus grande flexibilité dans vos horaires...
6. Profitez de l'instant présent.
C'est un moment unique, que vous ne connaîtrez qu'une seule fois dans votre vie... Alors appréciez-le à sa juste valeur! Il y a toujours quelque chose de précieux dans chaque petit instant, même dans ceux qui vous paraissent les plus insignifiants. Ne laissez pas les choses vous passer devant. Bientôt ce ne sera plus que de frêles souvenirs... Et en y repensant des années après, vous pourriez même en venir à regretter des moments qui ne vous paraissaient pas particulièrement heureux alors.
7. Libérez vous de vos désirs.
La plupart des gens vivent avec "l'esprit attaché". Cela signifie simplement qu'ils s'attachent et s'agrippent excessivement à un désir particulier, et que quand ils n'obtiennt pas ce qu'ils veulent, leurs émotions sombrent dans la négativité. Essayez de pratiquer "l'esprit détaché". C'est à dire que quand vous désirez quelque chose, vous resterez toujours heureux même si vous ne l'obtenez pas. Essayez de rester heureux, ou neutre -- rappelez vous que vous pouviez très bien vivre sans assouvir ce désir jusqu'a présent.
8. Essayez de comprendre vos peurs, et soyez-leur reconnaissants.
Elles peuvent vous enseigner beaucoup. En les surmontant, vous vous sentirez victorieux. Il suffit juste d'un peu de pratique pour les affronter.
9. Autorisez vous à être heureux.
Croyez le ou non, de nombreuses personnes ne se permettent pas à eux-mêmes de s'amuser. Ils ne savent pas comment s'y prendre pour être heureux. En fait, certains sont si attachés à leurs problèmes et au stress qu'ils génèrent qu'ils ne sauraient même plus se définir sans eux. Si ils restaient au calme, ils ne sauraient plus qui ils sont... Alors permettez-vous d'être heureux ! Même si c'est pour un court instant, c'est sur cela qu'il faut se focaliser
10. Arrêtez de vous comparer aux autres.
Mais si vous devez le faire, alors comparez vous à ceux qui ont moins de chance que vous. Vous êtes chômeur ? Dites vous que vous avez la chance de vivre dans un pays qui donne des indemnités pour le chômage : La plupart des gens dans le monde vivent avec moins de 750 $ par an. Vous ne ressemblez pas à Angelina Jolie? Eh bien, je vous rassure, la plupart des gens non plus. Et vous êtes probablement bien mieux que de nombreuses personnes. Concentrez-vous sur ce point.
11 Vous n'êtes pas une victime.
Vous devez suivre votre propre chemin. Vous êtes seulement victime de vos propres pensées, paroles et actions. Personne ne vous "fait" du mal. Vous vous créez votre propre expérience. Prenez la responsabilité de vos actions et tâchez de réaliser que vous pouvez sortir de vos moments difficiles. Vous devez juste commencer par changer vos pensées et vos actions. Abandonnez votre mentalité de victime et devenez victorieux à la place !
12.Les choses peuvent -- et vont changer.
Lorsqu'on est bloqué dans une mauvaise situation, nous nous disons souvent qu'il n'y a aucun moyen de sortir. Nous pensons que rien ne changera jamais. Et pourtant, les choses peuvent changer ! Rien n'est permanent mis à part la mort. Alors, arrêtez de penser que les choses iront toujours de la même façon. C'est faux. Mais vous devrez prendre action pour cela : rien n'arrivera tout seul, par magie.
13 Tout est possible.
Des miracles se produisent chaque jour. Vraiment. Il suffit de regarder autour de vous : des gens trouvent l'amour, des gens guérissent du cancer. Tout ce que vous devez faire, c'est croire à votre chance, et lui laisser la possibilité d'exister. Une fois cela fait, vous avez gagné la bataille.
L'esprit ne peut pas être transformé par la force, à l'aide de couteaux et de revolvers. Il peut paraître faible, n'ayant aucune couleur et aucune forme, mais il est en fait dur et résistant. La seule et unique façon de le changer consiste à utiliser l'esprit lui-même. Car seul l'esprit peut faire une distinction entre ce doit être fait et ce qui doit être abandonné. C'est ainsi que l'obscurité de l'ignorance peut être dissipée.
bonjour
les groupes de paroles organisés à Bordeaux par le docteur Berges et emmanuelle Marx-Rozenberg psychologue reprennent cette année
en octobre 2014
deux fois par mois le jeudi de 18 à 20 heures
à l'hopital Charles Perrens Bordeaux
pour les patientes souffrant de Troubles du comportement alimentaire :anorexie mentale , syndromes boulimiques .
le prix de l'inscription pour l'année est de 20 euros et l'engagement de venir à toutes les séances d'octobre à juin 2015 est exigé
En préalable , un entretien avec le dr Berges gratuit est necessaire pour poser l'indication de participation au groupe
contact par mail : db1952fr@yahoo.fr avec le mot groupe dans l'objet du message
cordialement
dr berges
Le groupe de paroles animee par le dr berges et me emmanuelle marx rosenberg sur bordeaux fonctionne depuis septembre 2013
il est destinee aux patientes souffrant de troubles du comportement alimentaire de type boulimie et anorexie mentale residentes sur bordeaux , pouvant s'engager deux fois par mois le jeudi de 18 heures a 20 heures jusqu'en juillet 2013
le groupe ne peut recevoir les patientes qui ne sont pas motivees par ce type de prise en charge qui est aussi exigeante qu'une prise en charge individuelle .
avant de participer au groupe ,le docteur berges vous recevra en consultation pour faire le point sur la justesse de l'indication de participation a un groupe therapeutique
demande par mail db1952fr@yahoo.fr avec le mot groupe dans le l'objet du mail
Anne-Laure Vauneau.
Préambule,
Leur plus grande peur est de grossir et leur besoin de maigrir est si fort qu’elles cessent de s’alimenter. Mais est-ce réellement tout ce dont souffrent les anorexiques ? Sur fond de manque de confiance
en soi, que ces jeunes femmes cherchent à dissimuler derrière une maîtrise et un contrôle hors norme de leur alimentation, l’anorexie est toujours le symptôme d’un réel mal-être psychique.
Elles n’ont plus que la peau sur les os. Leur poids oscille dangereusement entre 30 et 40 kilos.
Dans neuf cas sur dix, ce sont des femmes. Âgées pour la plupart entre 17 et 22 ans. Elles souffrent d’anorexie mentale. Selon l’association Autrement “Pour un autre regard sur son poids”, qui regroupe de nombreux spécialistes des TCA (troubles du comportement alimentaire), 1 femme sur 100 serait concernée, et le nombre de nouveaux cas détectés chaque année en France s’élèverait à 5 000.
Contrôler son corps, son image, sa vie c’est ce qui anime lajeune femme qui souffre d’anorexie.
En refusant de s’alimenter et en niant sa faim, c’est en effet bien plus que son alimentation qui est
en jeu.
« Elle s’inflige de terribles restrictions alimentaires, explique le nutritionniste Daniel Rigaud, car, contrairement à l’anorexie vraie, où l’absence d’appétit est liée à la perte de la sensation de faim,
dans l’anorexie mentale, au moins au début, la malade a faim, etlutte contre celle-ci... »
Pour paradoxalement combler un vide en elle, se rassurer, se sentir exister, l’anorexique va jusqu’à
mettre sa vie en péril, le plus souvent sans en avoir conscience.
Reconnaître l’anorexie mentale
« L’anorexie mentale commence non pas quand une personne “veut” maigrir, mais quand, sans
s’en rendre compte, elle ne peut plus rien faire d’autre que maigrir, » explique le Dr Rigaud. Alors comment faire la différence entre une jeune femme qui aurait simplement décidé d’entreprendre un régime de celle qui souffrirait d’anorexie ?
Certains signes sont très spécifiques : restriction, tri des aliments, indifférence à la tentation, calcul draconien des calories et, souvent, prise des repas seule et à heures fixes. Avant toute chose, l’anorexique fait preuve d’un contrôle hors norme de son assiette.
À l’inverse, sa consommation de liquide dépasse l’entendement. Cette potomanie (nom du trouble
qui y est associé) peut la pousser à boire plus de 3 litres d’eau par jour.
L’objectif ? Se purifier, éliminer, mais aussi se remplir l’estomac pour écarter la sensation de faim. Dans un but similaire, elle fait parfois usage de diurétiques et de laxatifs. Pour “brûler des calories”, l’anorexique semble comme hyperactive, elle bouge sans cesse.
Son amaigrissement est rapide, fulgurant. L’adolescente, ou la jeune femme selon son âge, modifie sans cesse l’objectif qu’elle s’est fixé d’atteindre, pour perdre toujours plus de poids. La vision
qu’elle a de son propre corps n’est pas objective, elle ne se trouve jamais assez mince, surtout pas maigre. Souvent, conséquence du chaos hormonal provoqué par la dénutrition, ses règles ont disparu.
D’un point de vue psychologique, sans que l’on puisse savoir avoir exactitude si ses difficultés existaient toutes avant le déclenchement de la maladie ou si cette dernière les a provoquées ou aggravées, les personnes qui souffrent d’anorexie mentale présentent des symptômes bien identifiés :
- manque de confiance (en soi, mais aussi en l’autre)
- manque d’estime de soi
- besoin de contrôle et de maîtrise, qui se traduit par un excès de perfectionnisme
- rejet de l’image féminine (séduction, sexualité) et du désir
- peur permanente d’être jugée par autrui
- sentiment d’impuissance face à l’amour, la vie, la profession, l’avenir, la guérison…
Dans un cas sur trois, l’anorexie dite restrictive glisse vers l’anorexie-boulimie. Dans cette forme particulière, le jeûne est alors entrecoupé de crises de boulimie, qui se soldent par des vomissements, spontanés ou provoqués. Une perte de contrôle vécue comme un échec que la jeune malade a souvent beaucoup de mal à accepter.
Des causes difficiles à identifier
Longtemps, l’anorexie a été qualifiée de « maladie du lien », mettant en cause de manière quasi-systématique des difficultés dans la relation mère-fille. Certes, le rapport à la nourriture intervient
très tôt dans la relation mère-enfant, mais est-ce un élément suffisant pour expliquer l’anorexie ?
Si la part de responsabilité des parents dans le trouble de leur enfant est parfois bien réelle, sa stigmatisation n’est plus d’actualité.
D’abord, parce que l’origine du trouble est assurément polyfactorielle, mais aussi parce que le choix d’un “bouc émissaire” ne fait que majorer un sentiment de culpabilité qui estdéjà assez présent dans l’entourage de ces malades.
Aujourd’hui, il est encore impossible de dire avec certitude pourquoi ce trouble touche certains jeunes plus que d’autres. Mais l’on sait que ses origines sont multiples et croisées, mêlant facteurs génétiques, nutritionnels, affectifs, psychiques ou encore socioculturels. Comme une goutte d’eau
qui serait venue faire déborder un vase déjà trop plein, les histoires des malades évoquent toutes un élément déclencheur, un déclic :
-un régime trop strict, une remarque blessante, un traumatisme, une rupture sentimentale, ou encore, une modification de la vie familiale (deuil, divorce…).
Quant aux raisons qui pourraient expliquer la prévalence féminine dans l’anorexie, plusieurs hypothèses existent. D’une part, la nourriture serait plus communément source d’addiction chez les filles que chez les garçons, qui se tourneraient plutôt vers les drogues, l’alcool ou les autres comportements à risques.
Par ailleurs, l’adolescence est une période plus difficile pour les filles, chez qui la transformation et la maturation physique est plus visible. Confrontées à la difficulté d’apprivoiser leur nouveau corps, elles auraient tendance à retourner leurs souffrances contre elles-mêmes.
D’autant que l’image du corps, son poids, son allure, sont chez les adolescentes un marqueur identitaire fort. Et d’avantage avec la mode et les diktats de la minceur qui s’imposent à elles dans notre société.
Soigner l’anorexie
La priorité, dans le traitement de l’anorexie mentale, est la reprise de poids. Notamment lorsque la dénutrition est telle que la jeune femme est en réelle situation de danger : sa vie peut être en jeu et, dans certains cas, l’hospitalisation est même inévitable. Avec l’aide d’un nutritionniste ou d’un diététicien spécialiste des TCA, la patiente doit parvenir à plusieurs objectifs :
- retrouver et maintenir un poids normal, rééquilibrer ses apports nutritionnels, manger normalement, sans peur ni angoisse. Ensuite, un travail thérapeutique, avec l’aide d’un spécialiste des troubles
du comportement alimentaire, s’avère souvent nécessaire. Thérapies psychanalytiques, psychocorporelles, comportementales et cognitives, hypnose… le choix des approches est nombreux et varié.
Les groupes d’entraide et de parole sont également un lieu privilégié pour la malade. Ils permettent
de témoigner mais aussi de recueillir le témoignage d’autres patientes. Entre elles, les anorexiques
se mettent en garde contre les pièges dans lesquels ne pas tomber, se transmettent leurs espoirs de guérison.
Elles peuvent parler de choses dont elles ne parviennent pas à parler avec le personnel soignant
mais aussi de sujets plus personnels et moins médicaux (relatifs au corps, à leurs relations familiales ou amoureuses etc…).
Le rôle essentiel de l’entourage
- 3 questions à Pascale Zrihen, psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire (TCA).
Quels sont les signaux d’alerte auxquels l’entourage doit être attentif ?
Les parents, et l’entourage en général, doivent être vigilants dès lors que l’adolescente ou la jeune femme qu’ils côtoient semble commencer un régime. La perte de poids n’est-elle pas trop rapide ? Sélectionne-t-elle rigoureusement les aliments qu’elle mange ? En élimine-t-elle certains ? Développe-t-elle des obsessions autour de l’alimentation (une passion soudaine pour la cuisine, l’envie de « faire manger la famille »…) ? Ce sont autant de questions que je les invite à se poser.
Par ailleurs, ils peuvent aussi surveiller son état psychologique. Semble-t-elle particulièrement stressée, angoissée, en repli sur elle-même ? Les mamans ou les amies peuvent essayer de s’assurer que ses règles n’ont pas disparu.
Les malades ont vraiment tendance à dissimuler leur mal-être et à manipuler leur entourage. Elles confient ensuite avoir « appris à vivre dans le mensonge ». Les proches doivent avoir conscience
qu’il n’est pas toujours évident de déceler l’anorexie.
Comment réagir lorsque l’on suspecte un ou une proche de souffrir d’anorexie ?
Dans un premier temps, les proches peuvent se renseigner par l’extérieur, auprès du médecin généraliste, d’un nutritionniste ou de tout professionnel de santé qui pourra ensuite les orienter
vers un spécialiste.
Ils peuvent aussi s’informer auprès des associations, rencontrer d’autres parents concernés. Alors,
ils pourront aller vers la jeune femme et lui faire part de leurs inquiétudes, évoquer avec elle les questions de poids mais ne pas les stigmatiser.
Ils peuvent commencer par lui dire qu’ils ne la trouvent pas en forme, stressée, et lui proposer un soutien psychologique, afin de bien lui faire comprendre que sa difficulté est prise au sérieux.
Il est souvent très difficile de convaincre la jeune fille de consulter. Face à une ado, voire une préado, les parents doivent être force de persuasion et lui dire :
-« Je sais que tu ne veux pas aller voir le psychologue, mais je te demande de venir avec moi, parce que je m’inquiète pour toi et que tu es sous ma responsabilité » !
-De nombreuses patientes sont amenées à consulter dans ces conditions la première fois-
Elles sont en général très remontées contre le corps médical au début mais au bout de quelques séances, on parvient à faire émerger des choses et à travailler sur le trouble. Ce bras de fer peut paraître très dur, mais c’est une nécessité pour la santé de la patiente.
Dans d’autres cas, les jeunes femmes sont déjà tellement épuisées qu’elles acceptent de consulter
sans se braquer, même si elles ne comprennent pas bien l’intérêt de le faire.
Comment l’entourage peut-il accompagner la malade une fois son trouble pris en charge ?
Une fois que la patiente est dans un circuit de soin, les proches peuvent être en partie soulagés. Ils passent le relais à des professionnels qui sont là pour les aider et qui ont les compétences pour les accompagner et de ce fait, ils peuvent déjà prendre un tout petit peu de recul.
Ce qui est important, c’est bien sûr la dimension affective, le soutien, l’amour, les encouragements qu’ils vont pouvoir lui apporter. C’est essentiel pour ces patientes qui sont en trèsgrande souffrance. L’essentiel, c’est de trouver la bonne distance...
Lorsque les parents continuent de remplir l’assiette de leur fille à table et gardent un contrôle scrupuleux sur ce qu’elle mange, la patiente le perçoit comme une agression. C’est une attitude trop intrusive pour elle, trop angoissante.
Il faut donc la laisser faire, la laisser retrouver ses repères alimentaires progressivement, tout en restant vigilant. Car ils ont néanmoins le devoir de prévenir les professionnels de santé s’ils repèrent des choses alarmantes dans son comportement. La prise en charge de l’anorexie repose sur une collaboration totale entre la patiente, les professionnels de santé et l’entourage.
Les formes plus rares de l’anorexie :
Dès la naissance et jusqu’aux dernières années de la vie, on constate que l’anorexie survient parfois en prenant des formes plus atypiques. Dans de nombreux cas, les causes restent floues, et varient en fonction de l’âge.
-Chez le bébé et dès les premières semaines après la naissance :
Certains nourrissons développent parfois une forme d’anorexie qui peut être très grave. En effet,
à cette période de la vie plus qu’à aucune autre, les conséquences de la dénutrition sont importantes
et dans certains cas, irréversibles. C’est notamment le cas des retards psychomoteurs.
Si la responsabilité de la mère n’est plus mise en cause de manière systématique dans l’anorexie de l’adolescente ou de la jeune femme, dans la plupart des cas, chez le bébé, le trouble est lié à un problème conséquent d’attachement entre la mère et l’enfant.
Souvent, c’est ce qui arrive lorsque la jeune maman est en souffrance. « La mère peut tout aussi souffrir de schizophrénie que de dépression, affirme Marie-France Le Heuzey. À la différence que, dans le second cas, on peut l’aider à s’en sortir, et ce serait dommage de passer à côté. »
-Chez l’enfant entre 6 et 7 mois :
- survient aussi parfois, au moment de la diversification, une forme d’anorexie infantile. Là encore, c’est souvent une difficulté relationnelle entre la mère et l’enfant qui se trouve à l’origine du refus
de s’alimenter.
Dans ce cas-là, celle-ci relève plus de la volonté chez l’enfant d’entrer en conflit avec elle que d’exprimer une souffrance et concerne plus particulièrement les enfants à fort caractère.
« Cette forme d’anorexie n’est pas gravissime, souligne Marie-France Le Heuzey, mais elle
nécessite néanmoins une prise en charge, le plus souvent une psychothérapie. »
-Enfin chez les seniors, on constate également plusieurs formes d’anorexies :
-Les premières sont des pertes de l’appétit dont l’origine est purement mécanique. La personne ne parvient plus à s’alimenter normalement.
-D’autres sont liées à un état dépressif, la personne âgée rumine, déprime, n’a plus le goût ni à la vie, ni à l’alimentation.
-Une forme plus inquiétante est parfois indirectement la cause de médecins trop précautionneux.
Pour prévenir certaines maladies, comme le cholestérol, certains praticiens mettent les seniors au régime.
Ce qui peut leur faire très peur, et parfois, les pousser à l’anorexie stricte, semblable à celle du type phobique. Dans ce cas, l’anorexie s’explique par une peur incontrôlable de la mort. La personne assimile le fait que l’alimentation entraîne certaines maladies (cholestérol, hypertension…) et, par peur de mourir, refuse de s’alimenter.
Article de Anne-Laure Vauneau.
www.psychologie.com/Moi/Problèmes-psy/Anorexie/Boulimie/articles-et-dossiers
Références :
Pour trouver un spécialiste des TCA et s’informer :
Association Autrement : www.anorexie-et-boulimie.fr
AFDAS-TCA : www.anorexieboulimie-afdas.fr
Pascale Zrihen, psychologue comportementaliste, exerce à Neuilly-sur-seine. Elle est l’auteur, avec Corinne Dubel, de Anorexie, boulimie – Explications et conseils pratiques pour mieux vivre le quotidien (Dauphin – 2010). Son site :www.pascalezrihen.com
À lire :
Anorexie, boulimie et compulsions, de Daniel Rigaud (Milan Eds – 2002)
Anorexie et boulimie, comprendre et aider votre enfant, de Gérard Tixier et Clothilde Tourte (Odile Jacob – 2010)
L’enfant anorexique, de Marie-France Le Heuzay (Odile Jacob – 2003)
Par Christelle Moreau, mercredi 16 mai 2007
Il est très important de souligner qu'il y a énormément de formes d'anorexie, de sortes d'anorexiques et que chaque anorexique est différent. Donc, il est déconseillé d'effectuer des amalgames, des parallèles et surtout ne pas penser qu'il puisse y avoir une seule façon radicale de soigner l'anorexie. Elle appartient à celui qui souffre et seul cet individu en connaît les tenants et les aboutissants. Donc à chaque anorexique son anorexie et à chaque anorexique son chemin vers la guérison, car même si certaines voies se rejoignent, les approches et le contenu en sont forcement différents puisqu'ils appartiennent au vécu de la personne qui souffre. Des enfants, des adolescents, des adultes, mais aussi des nourrissons peuvent être anorexiques et là nous sommes d'accord, qu'il ne s'agit pas d'une quelconque recherche d'un canon de mode ou de beauté, car , à tord, on a tendance à le croire. Non, l'anorexie est une souffrance qui se niche à n'importe quel âge, mais surtout pas par hasard et est un véritable parcours de souffrance pour celui qui le "subit". Elle est le plus souvent révélateur d'un mal-être familial. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, lorsqu'il y a anorexie, toute la famille doit être soignée.
Sauter le petit déjeuner amène non seulement à manger plus au repas du midi mais aussi à préférer des aliments plus gras et plus caloriques, montre une étude présentée au congrès de la Society for Neuroscience. Des études précédentes avaient déjà montré que les gens qui sautent le petit déjeuner ont tendance à avoir un plus grand surpoids.
Tony Goldstone de l'Imperial College London et ses collègues ont mené cette étude avec 21 hommes et femmes âgés d'environ 25 ans. Sur deux jours séparés, l'un où ils avaient sauté le repas du matin et l'autre où ils avaient reçu un déjeuner de 750 calories, des images de leur activité cérébrale étaient prises alors qu'ils se faisaient présenter des photos d'aliments et devaient indiquer à quel point ils avaient le goût de les manger. Après la séance d'imagerie cérébrale, ils se voyaient offrir le repas du midi où ils mangeaient à volonté.
source psychomedia
bonjour
les groupes de paroles proposés par le dr BERGES et Emmanuelle MARX ROZENBERG pour les patientes souffrant de troubles du comportement alimentaire ont commencés à l'hopital Charles Perrens .
Ces groupes durent deux heures et se terminent par une séance de méditation de une demi heure pour revenir au calme et integrer les effets des échanges du groupe .
ces groupes sont proposés au ryhtme de deux par mois de septembre 2013 à Juin 2014
une rencontre avec le dr berges est nécessaire avant d'intégrer le groupe
mail pour prendre contact
db1952fr@yahoo.fr en mettant le mot groupe dans l'objet du message