les syndromes boulimiques 1 INTRODUCTION Le terme
les syndromes boulimiques
1 INTRODUCTION
Le terme de boulimie remonte à l'antiquité derive du grec Bous le buf et limos faim il apparaît dans les textes classiquees les traités médicaux et théologiques avec une signification constante celle d'état pathologique de voracité culminant dans l'ingestion d'une quantité excessive de nourriture
Depuis pres d'un siécle la litérrature psychiatrique et psychanlytique fait mention de ce trouble pc des tca
Lassegue des 1873 parle d'un faux appétit impeireux en rapport d'inversion avec l'am
Janet 1908 decrit l'alternance chez l'anorexiquede phases de restrictions et de crises de B suivies de remords
Abraham 1924 parle de convoitise orale accrue
Freud 1925 du vomissement comme defense hysterique contre l'aimentation
Fenichel 1945 voit ds la B une toxicomanie sans drogues
Pourtant malgré cette reconnaissance des conduites B depuis longtemps elle a été eclipsée par l'intéréet porté à l'AM
Les conceptions etiopathogenqiues se sont complexifiées avec la prisen en compte de comorbidité essentiellement anxieuse et depressives et de ses bases neurologiques possibles anisi que des roles des facteurs d'environment sociaux familiaux
Mais la reconnaissance clinique de la B en France est plus recente :
C'est en 1971 que Brusset et Jeammet decrivent des periodes de B dans l'évolution de l'Am
1979 L Igoin decrit l'incroyable souffrance que revendiquent ces patientes qui se plaignet slpt de manger
1979 Russel ( GB) definit les differents criteres dg et les caracteristiques fondamentale de la Bulimia Nervosa
LA découvertes progressive de la survenue de la B en dehors de tout contexte Am montrent ds les années 1980 l'ampleur du phenomeme 3 à 5 fois plus frqt que l'AM ce qui ameme à s'interroger sur le role des chgts sociaux et sur la nature des mec mis en jeu ds l'apparition de cette pathologie
Quoi de commun entre une patiente qui présente quelques crises d'ingestion de chocolat quand elle est énervée , plusieurs fois par an et une patiente ingérant des quantités phénoménales d'aliments , plusieurs fois par jour suivis de vomissement spontanés patiente présentant des antécédents de dépression , de tentatives de suicide de difficultés sociales et affectives. Entre ces deux extrèmes, toute la palette des tableaux peuvent se présenter . Il est évident que la modalité des prises en charge vont s'adapter au plus prés de la personnalité et de la souffrance des patientes
Definition de la boulimie
Les premiers criteres dg de la b ont été ceux proposés par Russel definissant 3 criteres cliniques fondamentaux de la bulimia nervosa :
1979
Pulsions irresistibles et imperieuses à manger avec excés
Recheche des moyens d'eviter la prise de poids en provoquant des vomissements ou en abusant de prugatifs ou les deux
Peur morbide de devenir gros
En 1983 ajout d'un autre critere ;
Episode anterieur manifeste ou cachée d'aM
1986 Faiburn et Garner rejoute un critere :
restriction alimentaire severe pour compenser les épisodes boulimiques et mettent l'accent sur une critere fondamental de la def de la B :
LE SENTIMENT DE PERTE DE CONTROLE SUR L ALIMENTATION PLUS QUE LA QUANTITE D'ALIMENTS INGERES RESTE LE SIGNE LE PLUS SPECIFIQUE
La premiere apparition de la BN apprait ds la DSM III 1980
Y sont décrits les criteres sus cités , le deroulement des crises , les facteurs emotionnels asscoiées aux crises sont soulignées : crainte de ne pouvoir s'arreter de manger , tristesse de l'humeur autodepreciation apres les crises de meme que les tentatives répété&es pour perdre du poids par des régimes très restrictifs , les vomisssements repétés l'usage des laxatifs ou de diurétiques , les frequences variations pondérales que connaissent les patients
La pertinence et la validité des criteres diagnostiques ont été reconsidéres au vu de n'un grand nombres d'etudes portant sur de larges populations cliniques et epidemiologiques de sujets boulimiques
La traduction francaise 1996 du DSMIV qui fait référence actuellement est la suivante :
Ceux de la classifciation internationnel des troubles mentaux (CIM-10 )de l'Oms sont tout à fait similaires
Dans ses formes majeures , ces troubles restent rares par rapport à d'autres symptomes psychiatriques
D'apres les etudes USA la frequence de la B est de 1 à 3% sur la vie entiere avec un debut plus tardif que l'AM et une prédominance féminine moindre
Mais ces données reposent pour la plupart sur le DSMIV et sont trop stricts pour prednre en compte les formes subsyndromiques peaucoup plus frequentes
Une enquete USA indique que 5% des jeuens femmes ont des symptomes de B et 40% des collegiennes auraient des episodes de frénésie alimentaire
En France une enquete 1991 sur les eleves en haute Marne revele que 20% avaient des conduites de restriciton , 3% vomissaient et pres de 10% avaient au moins uen crise de B par semaine
Malgré les limites méthodologiques inhérentes aux définitions et /ou critéres dg , les instruments utilisés ( auto-questionnaires , auto ou heteroevaluation) , et les échantillons utilisés ( mode de recrutement , volontariat tirage au sort voie de presse ) , les etudes épidemiologiques depuis 1980 permettent d'estimer la prevalence et la frequence de la B :
La revue de nombreuses études permettent de s'accorder sur les chiffres suivants :
- dans les pays occidentaux , les pathologies alimentaires toucheraient 1 à 2 % des femees adultes , AM et B sont plus frqtes chez les femmes que chez les hommes , et debtent entre 15 et 19 ans
Pression de l'image positive d'un corps en bonne sante svelte longiligne .induisant chez les femmes le develoopement de pratique visant à modifier leur consommation alimentaire dans le sens de l'hyperrcontrole et la restriction
Pathologies alimentairese significativement plus importantes dans les professions ou le crops est au centre de l'activité professionnelle : sportifs , danseurs
Presence d'antcdts familiaux de patholiges psychiatriques ( srtt depression , conduites addictives alcool par ex)
Dysfonctionnements familiaux type relation ( dependance autonomie parents enfants )
Tr personnalité ( borderline) , fs psychologiques ( impulsivité) , psychopathologiques ( depression conduites de dépendance) frs mb diabete obésité sont des facteurs de risques significatifs
En conclusion de des etudes en pc francaise , 1990
- tx de prevalence en France de la b 1% chez les ado de la population générale
- continuum entre conduites alimentaires normales et pathologiques dans la porp adolescente
- formes meme subcliniques des tca peuvent etre associés à des symtomes depressifs et somatiques divers
- la prevalence relativemtn élevée des crises de B confimre l'idée que la boumilie se définit autant par les crises que par les idées obsedantes surévaluées associées à l''image du corps et au poids
- age d'apparition des 12 ans recours au vomisssement provoqués utilisation de laxatifs
- augmentation de la frequence de ces comportements vers 14 ans
- facteur de risque pour un déclenchement ulterieur de Tca
- 71% des B ont fait des episodes depressifs majeurs
QUAND EST ON BOULIMIQUE ?
Beaucoup
de paitentes du fait de l'information médicale plus accessible et c'est
surement un bien demande des consultations pour un mal-étre en rapport
avec des troublespar rapport à la
nouriiture . Heureusement , ce ne sont pas toutes des paitentes
boulimiques mais des patientes dont l'anxiété porte soit sur la peur de
prendre du poids et de devenir obése ,soit qui ont des fdifficultés
personnelles qui les empechent de maitriser leur comportment
alimenataire dont elle ne retire plus au cun plaisir , et qui vient au devant de la scene . Completment obésdés par un contrôle idéal des prises alimentaires elles ressentent
comme dérapage toute prise alimentaire de produits tabous comme le
chocolat les prts de nutellas , ou autres. En fait elles se sont crées
des contraites tellemement drastiques que tout écart devient un
cauchemar.
D'autre
part associé au comportement boulimique existe un comportement
psychique particulier fait de troubles de comportement t dans la vie
sociale, fait par exemple de difficultés de
definir ses propres objectifs, de ne pas pouvoir connaître le sentiment
amoureux ,de mauvaise connaissance de soi ,de mésestime profonde de sa
valeur personnelle malgré parfois des dons réels ( 4 année de medecine à 20 ans par exemple ) Mais méme si ces possibilités sont reconnues comme existantes ,elles sont considérées comme negligeables par rapport aux diffciultés personnelles et relationnelles toujours au premier plan dans une sorte de clivage psychique .