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Santé Troubles du Comportement Alimentaire
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3 septembre 2004

les syndromes boulimiques 1 INTRODUCTION Le terme

les syndromes boulimiques

1 INTRODUCTION


Le terme de boulimie remonte à l'antiquité derive du grec Bous le bœuf et limos faim il apparaît dans les textes classiquees les traités médicaux et théologiques avec une signification constante celle d'état pathologique de voracité culminant dans l'ingestion d'une quantité excessive de nourriture

Depuis pres d'un siécle la litérrature psychiatrique et psychanlytique fait mention de ce trouble pc des tca

Lassegue des 1873 parle d'un faux appétit impeireux en rapport d'inversion avec l'am

Janet 1908 decrit l'alternance chez l'anorexiquede phases de restrictions et de crises de B suivies de remords

Abraham 1924 parle de convoitise orale accrue

Freud 1925 du vomissement comme defense hysterique contre l'aimentation

Fenichel 1945 voit ds la B une toxicomanie sans drogues

Pourtant malgré cette  reconnaissance des conduites B depuis longtemps elle a été eclipsée par l'intéréet porté à l'AM

Les conceptions etiopathogenqiues se sont complexifiées avec la prisen en compte de comorbidité essentiellement anxieuse et depressives et de ses bases neurologiques possibles anisi que des roles des facteurs d'environment sociaux familiaux

Mais la reconnaissance clinique de la B en France est plus recente :

C'est en 1971 que Brusset et Jeammet decrivent des periodes de B dans l'évolution de l'Am

1979 L Igoin decrit l'incroyable souffrance que revendiquent ces patientes qui se plaignet slpt de manger

1979 Russel ( GB) definit les differents criteres dg et les caracteristiques fondamentale de la Bulimia Nervosa

LA découvertes  progressive de la survenue de la B en dehors de tout contexte Am montrent ds les années 1980 l'ampleur du phenomeme 3 à 5 fois plus frqt que l'AM   ce qui ameme à s'interroger sur le role des chgts  sociaux et sur la nature des mec mis en jeu ds l'apparition de cette pathologie

 

Quoi de commun entre une patiente qui présente quelques crises d'ingestion de chocolat quand elle est énervée , plusieurs fois par an et une patiente ingérant des quantités phénoménales d'aliments , plusieurs fois par jour suivis de vomissement spontanés  patiente présentant des antécédents de dépression , de tentatives de suicide  de  difficultés sociales et affectives. Entre ces deux extrèmes, toute la palette des tableaux peuvent se présenter . Il est évident que la modalité des prises en charge vont s'adapter au plus prés de la personnalité et de la souffrance des patientes

 

Definition de la boulimie

 

Les premiers criteres dg de la b ont été ceux proposés par Russel definissant 3 criteres cliniques fondamentaux de la bulimia nervosa :

1979

Pulsions irresistibles et imperieuses à manger avec excés

Recheche des moyens d'eviter la prise de poids en provoquant des vomissements ou en abusant de prugatifs ou les deux

Peur morbide de devenir gros

En 1983 ajout d'un autre critere ;

Episode anterieur manifeste ou cachée d'aM

1986 Faiburn et Garner rejoute un critere :

            restriction alimentaire severe pour compenser les épisodes boulimiques et mettent l'accent sur une critere fondamental de la def de la B :

            LE SENTIMENT  DE PERTE DE CONTROLE SUR L ALIMENTATION PLUS QUE LA QUANTITE D'ALIMENTS INGERES RESTE LE SIGNE LE PLUS SPECIFIQUE

 

La premiere apparition de la BN apprait ds la DSM III 1980

            Y sont décrits les criteres sus cités , le deroulement des crises , les facteurs emotionnels asscoiées aux crises sont soulignées : crainte de ne pouvoir s'arreter de manger , tristesse de l'humeur autodepreciation apres les crises de meme que les tentatives répété&es pour perdre du poids par des régimes très restrictifs , les vomisssements repétés l'usage des laxatifs ou de diurétiques , les frequences variations pondérales que connaissent les patients

 

DSMIV 1994

La pertinence et la validité des criteres diagnostiques ont été reconsidéres au vu de n'un grand nombres d'etudes portant sur de larges populations cliniques et epidemiologiques de sujets boulimiques

La traduction francaise 1996 du DSMIV qui fait référence actuellement est la suivante :

 

 

Ceux de la classifciation internationnel des troubles mentaux (CIM-10 )de l'Oms sont tout à fait similaires

 

 EPIDEMIOLOGIE  FREQUENCE PREVALENCE INCIDENCE

 

            Dans ses formes majeures , ces troubles restent rares par rapport à d'autres symptomes psychiatriques

            D'apres les etudes USA la frequence de la B est de 1 à 3% sur la vie entiere avec un debut plus tardif que l'AM et une prédominance féminine moindre

            Mais ces données reposent pour la plupart sur le DSMIV et sont trop stricts pour prednre en compte les formes subsyndromiques peaucoup plus frequentes

            Une enquete USA indique que 5% des jeuens femmes ont des symptomes de B et 40% des collegiennes auraient des episodes de frénésie alimentaire

            En France une enquete 1991 sur les eleves en  haute Marne revele que 20% avaient des conduites de restriciton , 3% vomissaient et pres de 10% avaient au moins uen crise de B par semaine  

                        Malgré les limites méthodologiques inhérentes aux définitions et /ou critéres dg , les instruments utilisés ( auto-questionnaires , auto ou heteroevaluation) , et les échantillons utilisés ( mode de recrutement , volontariat tirage au sort voie de presse ) , les etudes épidemiologiques depuis 1980 permettent d'estimer la prevalence et la frequence de la B :

La revue de nombreuses études permettent de s'accorder sur les chiffres suivants :

- dans les pays occidentaux , les pathologies alimentaires toucheraient 1 à 2 % des femees adultes , AM et B sont plus frqtes chez les femmes que chez les hommes , et debtent entre 15 et 19 ans

FACTEURS CULTURELS

            Pression de l'image positive d'un corps en bonne sante svelte longiligne .induisant chez les femmes le develoopement de pratique visant à modifier leur consommation alimentaire dans le sens de l'hyperrcontrole et  la restriction

            Pathologies alimentairese significativement plus importantes dans les professions ou le crops est au centre de l'activité professionnelle : sportifs , danseurs

FACTEURS FAMILIAUX

            Presence d'antcdts familiaux de patholiges psychiatriques ( srtt depression , conduites addictives alcool par ex)

            Dysfonctionnements familiaux type relation ( dependance autonomie parents enfants )

FACTUERS INDIVIDUELS

            Tr personnalité ( borderline) , fs psychologiques ( impulsivité) , psychopathologiques ( depression conduites de dépendance) frs mb diabete obésité sont des facteurs de risques significatifs

 

 

En conclusion de des etudes en pc francaise , 1990  

-         tx de prevalence en France de la b 1% chez les ado de la population générale

-         continuum entre conduites alimentaires normales et pathologiques dans la porp adolescente

-         formes meme subcliniques des tca peuvent etre associés à des symtomes depressifs et somatiques divers

-         la prevalence relativemtn élevée  des crises de B confimre l'idée que la boumilie se définit autant par les crises que par les idées obsedantes surévaluées associées  à l''image du corps et au poids

-         age d'apparition des 12 ans recours au vomisssement provoqués utilisation de laxatifs

-         augmentation de la frequence de ces comportements vers 14 ans

-         facteur de risque pour un déclenchement ulterieur de Tca

-         71% des B ont fait des episodes depressifs majeurs

 

QUAND EST ON BOULIMIQUE ?

Beaucoup de paitentes du fait de l'information médicale plus accessible et c'est surement un bien demande des consultations pour un mal-étre en rapport avec  des troublespar rapport à la nouriiture . Heureusement , ce ne sont pas toutes des paitentes boulimiques mais des patientes dont l'anxiété porte soit sur la peur de prendre du poids et de devenir obése ,soit qui ont des fdifficultés personnelles qui les empechent de maitriser leur comportment alimenataire dont elle ne retire plus au cun plaisir , et qui  vient au devant de la scene . Completment obésdés par un contrôle idéal des prises alimentaires elles ressentent comme dérapage toute prise alimentaire de produits tabous comme le chocolat les prts de nutellas , ou autres. En fait elles se sont crées des contraites tellemement drastiques que tout écart devient un cauchemar.

D'autre part associé au comportement boulimique existe un comportement psychique particulier fait de troubles de comportement t dans la vie sociale, fait par exemple de  difficultés  de definir ses propres objectifs, de ne pas pouvoir connaître le sentiment amoureux ,de mauvaise connaissance de soi ,de mésestime profonde de sa valeur personnelle malgré parfois des dons réels ( 4 année de  medecine à 20 ans par exemple )  Mais méme si  ces possibilités sont reconnues  comme existantes ,elles sont considérées comme negligeables par rapport aux diffciultés personnelles et relationnelles toujours  au premier plan dans une sorte de clivage psychique .

 

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